On a découvert un corps au deuxième étagede cet immeublede l’avenue Albert Ier,à Namur, disparu hier dans les flammes.
Au bas de la chaussée de Hannut, à Namur, la vision est dantesque : un immense nuage de fumée s’échappe de l’avenue Albert 1er et les fumées vont taquiner les habitations de la rive droite de la Meuse. En cette journée très chaude d’été, un violent incendie vient de se déclarer dans une maison de maître transformée en squat.
À l’arrivée des pompiers, l’ensemble du bâtiment est déjà la proie des flammes. La tâche première des hommes est alors de «couper» le feu afin que celui-ci ne se propage aux maisons attenantes. Des renforts d’hommes sont appelés par radio, les casernes d’Andenne et Éghezée étant en pré-alerte.
Le bilan matériel ne fait déjà plus matière à pronostic : l’ensemble du squat a été entièrement détruit par les flammes qui se sont propagées du rez-de-chaussée vers l’étage et la toiture. Une abondante fumée s’élève longuement dans le ciel bleu azur et les policiers namurois doivent bloquer la chaussée dans les deux sens durant les opérations. Ce n’est qu’au bout de près d’une heure d’effort acharné que le sinistre sera maîtrisé.
Malheureusement, au dernier étage, les pompiers découvrent un corps sans vie qui a péri dans les flammes. Il s’agirait d’un squatteur relativement jeune, mais qui n’a pas encore pu être identifié. Les causes du sinistre ne sont pas encore établies avec certitude, mais l’origine semble criminelle : le Service d’enquête et de Recherche (SER) de la police de Namur s’est déplacé sur place.
Avec certaines suspicions : il y a quelques mois, un autre incendie avait détruit un squat annexe situé juste à côté.
Les services d’Ores sont intervenus dans les plus brefs délais afin de couper l’alimentation électrique et le gaz, ce qui a permis aux pompiers d’évoluer dans un milieu plus serein. L’immobilisation du quartier s’est poursuivie jusque tard dans l’après-midi.
Source: http://www.lavenir.net
Sans vouloir plonger dans le sécuritaire, qu'en est-il de la vie en squat à Namur? Ne devrait-on pas envisager une sorte de gérance (et non gestion) des squats par une organisation autogérée afin de garantir la sécurité à ses occupants et pouvoir y mettre en oeuvre des activités culturelles, maréchaires... Loin de l'image de planque pour tox, le squat peut être un endroit d'enrichissement personnel idéal par le partage, l'entraide y régnant. Il permet aussi à ceux qui y vivent de montrer au voisinage à quel point le monde qui nous entoure est absurde, qu'il est urgent pour l'homme et son environnement de vivre autrement.
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