lundi 16 juillet 2012

A PSA, les licenciements c'est maintenant !

Les intentions de PSA étaient déjà connues depuis longtemps mais la direction a officialisé jeudi 12 juillet un plan de licenciements massif qui s'accompagne de la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois. Alors que l'entreprise continue de faire des bénéfices et d'engraisser ses actionnaires, ce sont 8000 salarié-es qui vont être sacrifié-es sur l'autel de la "compétitivité", à Aulnay mais aussi sur le site de La Janais, près de Rennes. Au-delà, ce sont des milliers d'emplois qui sont menacés chez les sous-traitants de PSA et autant de familles qui vont plonger un peu plus dans la précarité.
Même si l'industrie automobile n'est pas à l'image de la société écologiquement responsable que nous voulons construire, nous ne pouvons rester les bras croisés quand une entreprise s'apprête à supprimer des emplois et à liquider les outils de production pour servir la soif de profit des capitalistes aux commandes.
Face à cela, seule la lutte des travailleuses et des travailleurs peut imposer la sauvegarde de l'emploi par la reprise en main de l'entreprise sous contrôle des salarié-es. A Aulnay comme ailleurs, la réponse au terrorisme patronal, c'est l'expropriation du capital et la réquisition des machines pour préparer l'autogestion et la reconversion écologique de la production. Les plans de licenciements vont se multiplier, il va donc falloir multiplier les ripostes pour se débarrasser des donneurs d'ordre irresponsables et mettre réellement la production au service de la population.
Face à la crise, la seule solution, à Aulnay comme ailleurs, est l'expropriation des capitalistes 


Communiqué d'Alternative Libertaire




La Belgique n'échappe malheureusement pas à la règle et Namur non plus: fermeture (délocalisation) des eaux de Spontin, luttes sociales à répétition chez Kraft...


Une des raisons du manque de succès des diverses tentatives anarchistes belges est son manque d'ouverture au monde ouvrier. Des tentatives ont bien eu lieu au début du 20ème siècle mais les divergences internes ont toujours fait obstacle au développement des organisations. C'est donc logiquement  que les syndicats révolutionnaires ou de tendance anarchistes se sont éteints. 


Pourtant, lorsque la conjoncture y est propice, le monde ouvrier tente de trouver des alternatives face aux agressions qu'il subit. Une organisation solide des anarchistes pourrait être une solution à la détresse des travailleurs, demandeurs d'emloi...

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